

Avec l’arrivée de l’automne vient la diminution de la lumière. Cette période de l’année amène donc son lot de noirceur. Le soleil se fait moins présent, les feuilles tombent des arbres, on cueille tranquillement les dernières récoltes, la nature s’efface peu à peu pour pouvoir mieux renaître au printemps et on se prépare tranquillement à se recueillir à l’intérieur pour la période hivernale.
C’est une invitation non seulement à prendre conscience et à accepter le côté plus sombre de ce qui nous entoure, mais également, celle qui a pris place au fond de soi. Si on évite de porter son regard vers ses parts d’ombre, on passe à côté du beau cheminement que l’on a fait jusqu’ici et c’est plus difficile de voir vers où on veut aller.
Comme les fleurs qui se meurent et retournent vers la terre pour s’y connecter, prendre des forces et repousser avec fougue au printemps.
Une période d’introspection
Je vis ce moment comme une grande période d’introspection. Avant le début de la prochaine année (pour moi l’automne avec le retour à l’école/à la routine, est la ‘’vraie’’ nouvelle année, mais on en reparlera), je veux m’assurer d’avoir fait la paix avec l’année qui s’achève, avec les situations qui m’ont bouleversée, avec les choix que j’ai faits et pour lesquels je me sens moins fière ou satisfaite.
Je fais donc un exercice de journaling (d’écriture) après avoir fait une méditation. D’abord, je médite et je m’installe avec mon journal et une boisson chaude pour laisser couler l’encre.
Je me pose les questions suivantes :
- Quels choix de vie dois-je faire pour être plus en alignement avec mes valeurs et en cohérence avec mon coeur ?
- Que dois-je laisser derrière pour faire place à la nouveauté, à ce qui s’en vient ?
- Ai-je des choses à me faire pardonner ou à me pardonner à moi-même ?
- Quels sont les besoins et désirs de mon coeur qui doivent être adressés pour mon plein épanouissement ?
- Si je n’avais aucune contrainte, qu’est-ce que je ferais présentement ?
- Qu’est-ce que je veux commencer à cultiver ?
- Quelles sont mes parts d’ombre qui doivent être illuminées ?
Je ne vous mentirai pas, se poser ces questions et y répondre avec honnêteté n’est pas une partie de plaisir, mais le bien-être et la satisfaction qui en découlent valent amplement les efforts mis de l’avant. La noirceur n’est pas une mauvaise chose, elle nous permet surtout d’apprécier la lumière.
Photo en entête (couple à l’extérieur) par : Vino Li sur Unplash.